Catégorie : Vie de l’église locale

Appel à l’unité des chrétiens du Pape François pour les 50 ans du renouveau charismatique

Appel à l’unité des chrétiens du Pape François pour les 50 ans du renouveau charismatique

Partage du 18/11/2018 sur la très belle allocution du Pape François, qui a touché notre petite communauté:

Le 3 juin 2017, le pape François a participé à la veillée de prière organisée au Cirque Maxime de Rome à l’occasion du Jubilé d’or du Renouveau charismatique. 50 000 personnes étaient présentes pour cette veillée de Pentecôte dont des responsables du monde évangélique et pentecôtiste sur la volonté explicite du pape.

Morceaux choisis:

Nous sommes réunis ici, croyants provenant de 120 pays du monde, pour célébrer l’œuvre souveraine de l’Esprit Saint dans l’Église, qui débuta il y a cinquante ans et qui marqua le début… d’une institution ? Non. D’une organisation ? Non. D’un courant de grâce, le courant de grâce du Renouveau charismatique catholique. Une œuvre qui naquit… catholique ? Non. Elle naquit œcuménique ! Elle naquit œcuménique parce que c’est l’Esprit Saint qui crée l’unité et c’est ce même Esprit Saint qui donna l’inspiration pour qu’il en fût ainsi

Aujourd’hui, l’unité des chrétiens est plus urgente que jamais, des chrétiens unis par l’opération de l’Esprit Saint, dans la prière et dans l’action pour les plus faibles. Marcher ensemble, travailler ensemble. Nous aimer. Nous aimer. Et chercher ensemble à expliquer les différences, nous mettre d’accord, mais en chemin ! Si nous restons immobiles, sans marcher, jamais, jamais nous ne nous mettrons d’accord. Il en est ainsi, parce que l’Esprit veut que nous soyons en chemin.

Les 50 ans du Renouveau charismatique catholique. Un courant de grâce de l’Esprit ! Et pourquoi un courant de grâce ? Parce qu’il n’a ni fondateur, ni statuts, ni organes de gouvernement. Dans ce courant sont évidemment nées de multiples expressions qui, certes, sont des œuvres humaines inspirées par l’Esprit, à travers divers charismes, et toutes au service de l’Église. Mais on ne peut pas dresser de digue contre le courant, ni enfermer l’Esprit Saint dans une cage !

Et à présent, l’Esprit nous conduit sur le chemin de conversion qui traverse tout le monde chrétien et qui est une raison de plus pour que le Renouveau charismatique catholique soit un lieu privilégié pour parcourir la voie vers l’unité !

Ce courant de grâce est pour toute l’Église, pas seulement pour certains, et aucun d’entre nous n’est le « maître » et tous les autres les serviteurs. Non. Nous sommes tous les serviteurs de ce courant de grâce

Partage doctrinal du 11/11/2018

Partage doctrinal du 11/11/2018

Le « pieux mensonge » est-il biblique ?

En église évangélique, on entend parfois qu’il est possible de mentir pour protéger l’église puisque l’église c’est Christ et que le plus important est de protéger Christ.

Entendons nous bien, protéger l’église dans ce cas est protéger la position du conseil c’est à dire une position humaine plus ou moins inspirée.

Une variante est qu’on peut « prêcher le faux pour savoir le vrai » c’est à dire faire semblant d’être d’accord avec une fausse doctrine pour voir si l’interlocuteur abonde dans le sens.

Il y a des passages dans la bible qui pose question sur ce sujet

Josué 2.1-7►

Et Josué, fils de Nun, envoya secrètement de Sittim deux espions en leur disant : Allez, examinez le pays et Jéricho. Et ils allèrent et entrèrent dans la maison d’une courtisane nommée Rabab, et ils couchèrent là. Et le roi de Jéricho en fut informé en ces mots : Voici, des hommes d’entre les fils d’Israël sont venus ici pendant la nuit pour reconnaître le pays. Et le roi de Jéricho fit dire à Rahab : Livre les hommes qui sont arrivés chez toi et entrés dans ta maison, car ils sont venus pour reconnaître tout le pays.  Et la femme prit les deux hommes et les cacha ; et elle dit : En effet, des hommes sont venus chez moi, mais je n’ai pas su d’où ils étaient. Et comme on allait fermer la porte, à la tombée de la nuit, ces hommes sont sortis ; je ne sais où ces hommes sont allés, hâtez-vous de les poursuivre, car vous les atteindrez. Et elle les avait fait monter sur le toit, et les avait cachés sous des tiges de lin qu’elle avait étendues sur le toit. Et ces gens les poursuivirent par le chemin qui mène aux gués du Jourdain, et l’on ferma la porte après que ceux qui les poursuivaient furent sortis. 

Il s’agit bien ici de mentir pour cacher les espions.

L’exemple de Rahab est repris en Jacques:

Jacques 2.25►

 Vous voyez que c’est par les oeuvres que l’homme est justifié, et non par la foi seulement. Et de même aussi Rahab, la prostituée, ne fut-elle pas justifiée par les oeuvres, lorsqu’elle reçut les messagers et les fit partir par un autre chemin ? 

Après tout, la situation ressemble aux « justes » pendant la guerre, qui comprenaient beaucoup de chrétiens, qui cachèrent des juifs et mentirent aux autorités allemande.

Alors y-a-t-il des pieux mensonges , alors que la Parole nous appelle à dire la vérité ?

Ephésiens 4.25►

C’est pourquoi, ayant rejeté le mensonge, parlez selon la vérité chacun à son prochain

Ce verset parle de la vérité de l’évangile, ce qui n’est pas exactement pareil.

Cependant la bible nous présente l’adversaire comme le père du mensonge, l’exemple de Rehab n’est pas normatif en ce sens qu’elle est bénie non pour son mensonge mais pour sa foi.

Hébreux 11.31►

Par la foi, Rahab la prostituée ne périt point avec ceux qui n’avaient pas cru, ayant reçu les espions pacifiquement. 

Dieu ne lui tient pas rigueur de son stratagème fait pour le servir.

Ainsi Rahab l’a fait pour reconnaître la puissance de Dieu, elle dit aux espions:

Josué 2.11►

Nous l’avons appris, et notre coeur s’est fondu, et il ne reste plus de courage en aucun de nous en face de vous ; car c’est l’Eternel votre Dieu qui est Dieu, en haut dans les cieux et en bas sur la terre.

En fait voilà ce que Dieu nous demande

Matthieu 15.18-19►

Mais ce qui sort de la bouche vient du coeur ; et c’est là ce qui souille l’homme. Car du coeur sortent les mauvaises pensées, les meurtres, les adultères, les fornications, les larcins, les faux témoignages, les calomnies

C’est bien le mensonge produit par un cœur troublé qui est visé :  Dieu regarde l’intention qui nous anime.

Nous avons encore en Proverbe cette question d’intention.

Proverbes 26.28►

La langue menteuse hait ceux qu’elle écrase,
Et la bouche flatteuse amène la ruine.

Sans pour autant justifier le mensonge par la bonne intention, concept très élastique, il y a des situations ou le stratagème part d’une volonté de servir Dieu, comme Rahab.

Ainsi les prêtres qui ont établis des faux certificats de baptême pendant l’occupation ont sauvés des enfants juifs pour l’amour de Dieu et pour combattre la persécution.

Cela n’a rien à voir avec les affirmations du début du partage, comme mentir pour défendre la position du conseil, sois disant pour défendre Jésus: cela est juste de l’hypocrisie.

Remettons-nous en Dieu pour certaines situations critiques: il saura nous guider pour faire Sa volonté.

Place de la louange dans notre culte

Place de la louange dans notre culte

Nous avançons en sélectionnant une douzaine de chants pour l’église.

Chaque culte a un chant d’ouverture et de clôture.

Par exemple:

Le chant de louange est biblique et permet de se mettre « dans l’esprit ».

1 Corinthiens 14.15►

je chanterai en esprit ; mais je chanterai aussi par l’intelligence

Mais ne doit pas non plus monopoliser le culte au détriment de la participation de chacun, tout est une question d’équilibre.

Heureusement que Dieu nous guide pour Ses priorités.

Plus d’explications ici:

Quelle place pour la louange dans le culte ?

A bientôt pour tous ceux ou celles qui veulent nous rejoindre !

Partage doctrinal du 28/10/2018

Partage doctrinal du 28/10/2018

Pactiser avec le diable, est-ce biblique ?

Nos frères africains nous racontent des histoires de pacte avec le diable qui garantissent le succès et la richesse pour un temps, qu’en dit la bible ?

Un passage semble aller dans ce sens.

Luc 4.5-7►

Et le diable l’ayant élevé, lui montra, en un instant, tous les royaumes de la terre ; et le diable lui dit : Je te donnerai toute cette puissance et la gloire de ces royaumes ; parce qu’elle m’a été livrée et que je la donne à qui je veux. Si donc tu te prosternes devant moi, elle sera toute à toi. Et Jésus répondant lui dit : Il est écrit : Tu adoreras le Seigneur ton Dieu, et tu le serviras lui seul.

Dans ce passage de la tentation de Jésus dans le désert, c’est un thème qui ressort.

Pourtant il faut se garder d’en faire une application directe, comme dans Faust (conte populaire allemand).

Pourquoi ?

Tout simplement car l’adversaire n’avance pas a visage découvert, ce serait trop simple !

2 Corinthiens 4.3-4►

Et si même notre Evangile est voilé, il est voilé en ceux qui périssent, en ceux dont le dieu de ce siècle a aveuglé les entendements, les incrédules, afin qu’ils ne fussent pas éclairés par la lumière du glorieux Evangile de Christ, qui est l’image de Dieu.

La première caractéristique de l’oeuvre de l’adversaire est l’aveuglement: c’est exactement ce que nous observons en cas d’attaque spirituelle qui passe par un frère, il est évidemment persuadé de servir Dieu.

2 Corinthiens 11.13-15►

 Car de tels hommes sont de faux apôtres, des ouvriers trompeurs, déguisés en apôtres de Christ ; et il ne faut pas s’en étonner ; car Satan lui-même se déguise en ange de lumière ; il n’est donc pas surprenant que ses serviteurs se déguisent aussi en serviteurs de justice ; mais leur fin sera selon leurs oeuvres. 

Evidemment c’est dans les églises que l’adversaire trouve un terrain de jeux idéal: tout ce qui permet de détourner de la Parole et du Saint-Esprit est bon à prendre.

La encore le père du mensonge adore passer par des « serviteurs de Dieu ».

Ne nous y trompons pas, c’est une réalité de la vie d’église.

Les églises qui tombent sous le joug de l’adversaire sont beaucoup plus fréquentes que les quelque églises déviantes que tout le monde montre du doigt.

Jean 8.43-47

Pourquoi ne reconnaissez-vous pas mon langage ? Parce que vous ne pouvez écouter ma parole. Vous avez pour père le diable, et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement, et il ne se tient pas dans la vérité, parce qu’il n’y a point de vérité en lui. Quand il profère le mensonge, il parle de son propre fonds ; car il est menteur, et le père du mensonge. Mais moi, parce que je dis la vérité, vous ne me croyez point. Qui de vous me convaincra de péché ? Si je dis la vérité, pourquoi ne me croyez-vous pas ?Celui qui est de Dieu, écoute les paroles de Dieu ; c’est pour cela que vous n’écoutez pas, parce que vous n’êtes point de Dieu. 

La résistance à la Parole de Dieu est caractéristique d’un problème spirituel.

Gardons notre vigilance: le Saint-Esprit est un esprit de vérité et nous aide à comprendre ce qui se passe.

Au premier doute, appliquer le filtre de la Parole est salutaire: est-ce fidèle à la Parole ?

Par expérience un grand nombre de pratiques d’église ne résiste pas à cet examen, c’est dire l’ampleur du combat spirituel.

Partage doctrinal du 20/10/2018

Partage doctrinal du 20/10/2018

Le sujet était:

La volonté de Dieu s’accomplit-elle toujours ?

C’est une affirmation souvent entendue dans les églises : « Si c’est la volonté de Dieu, cela se fera ! »

Cela semble logique à première vue: qui peut résister au créateur de l’univers ?

Il y a même des passages bibliques allant dans ce sens:

Matthieu 10.29►

Deux petits passereaux ne se vendent-ils pas pour un sou ? et pas un d’eux ne tombera en terre sans votre Père.

En effet si la moindre chute d’un oiseau est soumise à la volonté de Dieu, rien ne se fait sans sa volonté.

Psaumes 135.6►

Tout ce que l’Eternel veut, il le fait
Dans les cieux et sur la terre,
Dans les mers et tous les abîmes

Allons plus loin: si j’ai un cancer, c’est donc aussi la volonté de Dieu puisque rien n’échappe à sa volonté ?

Non ?

Nous voyons bien que cela ne colle plus.

En effet Dieu dans sa bonté a fait un cadeau extraordinaire aux hommes: le libre arbitre.

C’est à dire la possibilité de lui désobéir, de refuser sa volonté pour choisir son propre chemin.

Proverbes 14.12►

Tel chemin semble droit à l’homme,
Dont l’issue aboutit à la mort. 

Le monde détourné de Dieu a ses fléaux et ses souffrances, qui ne sont pas de la volonté de Dieu mais les conséquences du péché.

Nous subissons donc tous les maux du monde.

Nous avons également une preuve biblique relatif à l’application de la volonté de Dieu:

Luc 11.1►

Notre Père 
qui es aux cieux, 
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite,
sur la terre comme au ciel
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour,
pardonne-nous nos offenses, 
comme nous pardonnons aussi
à ceux qui nous ont offensés
et ne nous laisse pas entrer en tentation,
mais délivre-nous du mal.
Amen.

Ainsi, Jésus nous apprend qu’il faut prier pour que la volonté du Père soit faite sur la terre comme au ciel.

Cela nous montre que la volonté de Dieu est loin de toujours être faite.

Confession de foi

Confession de foi

La déclaration de Lausanne

INTRODUCTION

Nous, membres de l’Église de Jésus-Christ, venus de plus de 150 nations participer au Congrès International pour l’évangélisation mondiale à Lausanne, nous louons Dieu pour son salut merveilleux, nous nous réjouissons de la communion qu’il nous a donnée avec lui-même et les uns avec les autres. Nous sommes profondément touchés de ce que Dieu accomplit aujourd’hui, nous sommes poussés à nous repentir de nos manquements et stimulés par la tâche qui nous reste à accomplir dans le domaine de l’évangélisation. Nous croyons que l’Évangile est la Bonne Nouvelle de Dieu pour le monde entier. Avec l’aide de sa grâce, nous sommes décidés à obéir au commandement du Christ : proclamer cet Évangile à l’humanité entière et faire de toutes les nations des disciples. C’est pourquoi nous désirons affirmer notre foi et notre résolution et rendre public notre engagement.

  1. LE DESSEIN DE DIEU :

Nous affirmons notre foi au Dieu éternel et unique, créateur et Seigneur du monde, Père, Fils et Saint-Esprit, qui règne sur toutes choses selon le dessein de sa volonté. Il a appelé du milieu du monde un peuple qui lui appartient et il l’a envoyé dans le monde pour servir et témoigner, pour faire avancer son règne, édifier le Corps du Christ et glorifier son nom. Nous confessons avec honte que nous avons souvent renié notre vocation et failli à notre mission, car nous nous sommes conformés au monde ou bien nous nous en sommes retirés. Cependant, même s’il est porté dans des vases de terre, l’Évangile reste un trésor précieux et nous nous en réjouissons. Nous désirons de nouveau nous consacrer à faire connaître ce trésor au monde, par la puissance du Saint-Esprit.

  1. AUTORITÉ ET PUISSANCE DE LA BIBLE :

Nous affirmons l’inspiration divine, la vérité et l’autorité de l’Écriture, l’Ancien et le Nouveau Testament, dans sa totalité. Il n’y a point d’erreur dans tout ce qu’elle affirme. Elle est la seule Parole écrite de Dieu et l’unique règle infaillible de foi et de vie. Nous affirmons aussi que cette Parole est puissante pour accomplir le dessein de salut de Dieu. Le message de la Bible s’adresse à l’humanité entière car la révélation de Dieu dans le Christ, telle que nous la trouvons dans l’Écriture, ne saurait changer. Par elle, le Saint-Esprit continue à nous parler aujourd’hui; dans chaque culture il illumine l’intelligence du peuple de Dieu afin qu’il perçoive personnellement et de façon nouvelle la vérité divine et il révèle ainsi à l’Église entière la sagesse infiniment variée de Dieu.

  1. LE CHRIST UNIQUE ET UNIVERSEL :

Nous affirmons qu’il n’y a qu’un seul Sauveur et un seul Évangile, bien qu’il y ait diverses manières d’évangéliser. Nous pensons que tous les hommes ont une certaine connaissance de Dieu, car ils peuvent le reconnaître dans ses oeuvres. Mais cette révélation naturelle ne peut les sauver car, par leur injustice, ils retiennent la vérité captive. Nous rejetons aussi toute espèce de syncrétisme et de dialogue qui sous-entend que le Christ parle de façon équivalente au travers de toutes les religions et idéologies, car cela ne donne pas au Christ ni à son Évangile la place qui leur revient. Jésus-Christ, qui est le seul Dieu-homme et qui s’est livré comme unique rançon pour les pécheurs, est le seul médiateur entre Dieu et les hommes. Il n’y a pas d’autre nom par lequel nous devions être sauvés. Tous les hommes périssent à cause du péché, mais Dieu les aime tous. Il désire qu’aucun ne périsse mais que tous se repentent. Ceux qui rejettent le Christ refusent la joie du salut et se condamnent eux-mêmes à la séparation éternelle d’avec Dieu. Proclamer Jésus comme « Sauveur du monde » ne veut pas dire que tous les hommes sont automatiquement sauvés ou qu’ils le seront tous en fin de compte. Cela signifie encore moins que toutes les religions offrent le salut dans le Christ. Cela consiste plutôt à proclamer l’amour de Dieu pour un monde pécheur, à inviter tous les hommes à se tourner vers lui comme leur Sauveur et Seigneur et à se donner à lui, chacun personnellement et de tout son coeur dans un acte de repentance et de foi. Jésus-Christ a été élevé au-dessus de tout autre nom : nous attendons ardemment le jour où tout genou fléchira devant lui et où toute langue le confessera comme Seigneur.

  1. LA NATURE DE L’ÉVANGELISATION :

Évangéliser, c’est répandre la Bonne Nouvelle que Jésus-Christ est mort pour nos péchés, qu’il est ressuscité des morts selon les Écritures, qu’il règne en Seigneur et qu’il offre maintenant, à tous ceux qui se repentent et qui croient, le pardon des péchés et le don du Saint-Esprit pour nous rendre libres. Notre présence chrétienne dans le monde est indispensable à l’évangélisation, de même qu’un dialogue ouvert dans l’amour afin de mieux comprendre le prochain. Mais l’évangélisation elle-même est la proclamation du Christ : persuader les hommes de venir personnellement à lui pour être réconciliés avec Dieu. Lorsque nous transmettons l’invitation de l’Évangile, nous n’avons pas le droit de cacher ce qu’il en coûte d’être un disciple du Christ. Jésus continue d’appeler ceux qui veulent le suivre à renoncer à eux-mêmes, à se charger de leur croix et à s’identifier avec la communauté de ceux qui lui appartiennent. L’obéissance au Christ, l’intégration à son Église et un service responsable dans le monde sont les conséquences de l’évangélisation.

  1. RESPONSABILITÉ SOCIALE DU CHRÉTIEN:

Nous affirmons que Dieu est à la fois le Créateur et le Juge de tous les hommes ; nous devrions par conséquent désirer comme lui que la justice règne dans la société, que les hommes se réconcilient et qu’ils soient libérés de toutes les sortes d’oppressions. L’homme étant créé à l’image de Dieu, chaque personne humaine possède une dignité intrinsèque, quels que soient sa religion ou la couleur de sa peau, sa culture, sa classe sociale, son sexe ou son âge ; c’est pourquoi chaque être humain devrait être respecté, servi et non exploité. Là aussi, nous reconnaissons avec humilité que nous avons été négligents et que nous avons parfois considéré l’évangélisation et l’action sociale comme s’excluant l’une l’autre. La réconciliation de l’homme avec l’homme n’est pas la réconciliation de l’homme avec Dieu, l’action sociale n’est pas l’évangélisation, et le salut n’est pas une libération politique. Néanmoins nous affirmons que l’évangélisation et l’engagement sociopolitique font tous deux partie de notre devoir chrétien. Tous les deux sont l’expression nécessaire de notre doctrine de Dieu et de l’homme, de l’amour du prochain et de l’obéissance à Jésus-Christ. Le message du salut implique aussi un message de jugement sur toute forme d’aliénation, d’oppression et de discrimination. Nous ne devons pas craindre de dénoncer le mal et l’injustice où qu’ils soient. Lorsque les hommes acceptent le Christ, ils entrent par la nouvelle naissance dans son Royaume et ils doivent rechercher, non seulement à refléter sa justice, mais encore à la répandre dans un monde injuste. Le salut dont nous nous réclamons devrait nous transformer totalement dans notre façon d’assumer nos responsabilités personnelles et sociales. La foi sans les oeuvres est morte.

  1. L’ÉGLISE ET L’ÉVANGÉLISATION :

Nous affirmons que le Christ envoie son peuple racheté dans le monde, comme le Père a envoyé le Fils et que ceci demande que nous pénétrions profondément dans le monde quel que soit le prix à payer. Nous devons sortir de nos ghettos ecclésiastiques et imprégner la société non chrétienne. Dans sa mission de service sacerdotal, l’Église doit accorder la priorité à l’évangélisation. L’évangélisation du monde exige que toute l’Église apporte l’Évangile dans sa totalité au monde entier. L’Église est au centre même du dessein de Dieu pour l’univers, elle est le moyen choisi par lui pour répandre l’Évangile. Mais une Église qui prêche la Croix, doit porter elle-même la marque de la Croix. Elle fait obstacle à l’évangélisation lorsqu’elle trahit l’Évangile, lorsqu’il lui manque la foi vivante en Dieu, l’amour véritable pour les hommes ou l’honnêteté scrupuleuse en toutes choses. L’Église est la communauté du peuple de Dieu plutôt qu’une institution ; elle ne doit être assimilée à aucune culture particulière, à aucun système politique ou social, à aucune idéologie humaine.

  1. COOPÉRATION DANS L’ÉVANGÉLISATION :

Nous affirmons que Dieu veut que son Église soit, de façon visible, une dans la vérité. L’évangélisation de son côté nous exhorte à être unis car l’unité renforce notre témoignage, tandis que nos divisions dévaluent l’Évangile de la réconciliation. Nous reconnaissons cependant que l’unité d’organisation peut prendre des formes diverses et ne favorise pas forcément l’évangélisation. Toutefois nous qui partageons la même foi biblique, nous devrions être intimement unis dans la communion fraternelle, dans l’accomplissement de notre tâche et de notre témoignage. Nous confessons que notre témoignage a été parfois déprécié par notre individualisme coupable et par une dispersion inutile. Nous nous engageons à rechercher une unité plus profonde dans la vérité, l’adoration, la sainteté et la mission. Nous préconisons une collaboration intensifiée sur le plan régional, pour aider l’Église à poursuivre sa tâche, élaborer des plans stratégiques, s’encourager mutuellement et partager ressources et expérience.

  1. COLLABORATION DES ÉGLISES DANS L’ÉVANGÉLISATION :

Nous nous réjouissons de voir se lever une nouvelle ère missionnaire. Nous assistons à la disparition rapide du rôle dominant des missions occidentales. Dieu est en train de susciter dans les jeunes Églises une force puissante et renouvelée pour l’évangélisation du monde. Il démontre ainsi que la responsabilité d’évangéliser appartient au Corps du Christ tout entier. C’est pourquoi toutes les Églises devraient demander à Dieu (et se demander) ce qu’il leur faudrait faire pour évangéliser leur propre contrée et pour envoyer des missionnaires dans d’autres parties du monde. Nous devrions constamment réévaluer notre rôle et notre responsabilité missionnaires. Ainsi se développera une collaboration croissante des Églises et le caractère universel de l’Église du Christ apparaîtra plus clairement. Nous remercions aussi Dieu pour ceux qui traduisent la Bible ou qui sont engagés dans la formation théologique, les mass media, la littérature chrétienne, l’évangélisation, les efforts pour renouveler l’Église et toute autre action spécialisée. Eux aussi devraient constamment s’examiner pour voir s’ils contribuent efficacement à la mission de l’Église.

  1. URGENCE DE L’ÉVANGÉLISATION :

Plus de 2700 millions de personnes, c’est-à-dire plus des deux tiers de l’humanité, doivent encore être évangélisés. Nous sommes honteux que tant d’hommes aient été négligés ; c’est pour nous et pour toute l’Église un constant reproche. Toutefois nous constatons aujourd’hui dans beaucoup de parties du monde que les hommes sont réceptifs, comme jamais auparavant, au Seigneur Jésus-Christ. Nous sommes convaincus que le temps est venu pour les Églises et pour les organisations para-ecclésiastiques de prier avec insistance pour le salut de ceux qui n’ont pas encore été atteints et pour accomplir de nouveaux efforts en vue d’achever l’évangélisation du monde. Dans un pays déjà évangélisé, il peut être parfois nécessaire de réduire le nombre des missionnaires étrangers et de restreindre l’aide financière pour faciliter la croissance de l’Église indigène et l’aider à acquérir plus de confiance en elle-même, et débloquer ainsi des fonds pour les régions non évangélisées. Les missionnaires devraient se déplacer de plus en plus librement au travers des six continents, animés d’un esprit d’humilité et de service. Notre but : obtenir par tous les moyens et le plus tôt possible que chaque homme puisse entendre, comprendre et accepter la Bonne Nouvelle. Ce but ne sera certainement pas atteint sans sacrifice. Nous sommes tous choqués par la pauvreté de millions d’êtres et troublés par les injustices qui en sont la cause. Ceux d’entre nous qui vivons dans l’abondance acceptons comme un devoir de vivre plus simplement pour contribuer plus généreusement à l’évangélisation et à l’aide aux déshérités.

  1. ÉVANGÉLISATION ET CULTURE :

Le développement de stratégies pour l’évangélisation du monde réclame de l’imagination et des méthodes d’avant-garde. Avec l’aide de Dieu, il en résultera des Églises profondément enracinées dans le Christ et étroitement rattachées à la culture de leur pays. Celle-ci doit toujours être vérifiée et jugée par l’Écriture. L’homme est une créature de Dieu, c’est pourquoi certains aspects de sa culture sont empreints de beauté et de bonté. Cependant, il est également une créature déchue, c’est pourquoi elle est aussi entachée de péché et porte même parfois des traces d’influence démoniaque. L’Évangile ne présuppose nullement la supériorité d’une culture par rapport à une autre, mais il les évalue toutes d’après ses propres critères de vérité et de justice ; il insiste, dans chaque culture, sur les impératifs absolus de la morale. Trop souvent, les missions ont exporté, en même temps que l’Évangile, une culture étrangère et les Églises ont été parfois esclaves de la culture, plutôt que de l’Écriture. Les évangélistes du Christ doivent humblement chercher à se libérer de tout ce qui ne leur est pas authentique et personnel, pour devenir serviteurs des autres. Les Églises doivent chercher à transformer la culture et à l’enrichir pour la plus grande gloire de Dieu.

  1. ENSEIGNEMENT ET AUTORITÉ :

Nous confessons que nous avons parfois recherché la croissance de l’Église au détriment de sa valeur spirituelle et que nous avons séparé l’évangélisation de l’édification chrétienne. Nous reconnaissons également que certaines de nos missions ont été trop lentes à former des responsables autochtones et à leur demander d’assumer les tâches qui leur incombaient. Nous sommes convaincus que les indigènes doivent prendre en mains la responsabilité de l’Église et nous espérons vivement que, dans chaque pays, l’Église aura ses propres responsables qui dirigeront dans un esprit chrétien, non pas en dominant le troupeau, mais en étant ses serviteurs. Nous reconnaissons qu’il est urgent d’améliorer la formation théologique, surtout celle des responsables d’Église. Dans chaque nation, dans chaque culture, nous souhaitons que soit établi un programme efficace pour la formation des pasteurs et des laïcs (doctrine, évangélisation, édification, service, formation de disciples). De tels programmes ne devraient pas dépendre de méthodes stéréotypées, mais se développer par des initiatives locales conformes aux normes bibliques.

  1. CONFLITS SPIRITUELS :

Nous croyons que nous sommes engagés dans une lutte spirituelle constante contre les principautés et les puissances du mal qui cherchent à renverser l’Église et à l’empêcher d’évangéliser le monde. Nous savons qu’il nous faut revêtir l’armure de Dieu et combattre avec les armes spirituelles de la vérité et de la prière. Nous discernons l’activité de notre ennemi, non seulement dans les fausses idéologies répandues dans le monde, mais encore à l’intérieur même de l’Église, dans les évangiles falsifiés qui tordent le sens des Écritures et qui mettent l’homme à la place de Dieu. Nous avons besoin de vigilance et de discernement pour maintenir l’Évangile biblique. Nous reconnaissons que nous-mêmes ne sommes pas à l’abri de l’esprit du monde en ce qui concerne notre pensée et notre action, c’est-à-dire que nous cédons au sécularisme. Par exemple, bien que des études attentives de la croissance numérique et spirituelle des Églises soient utiles et justifiées, nous les avons parfois négligées. D’autres fois, dans notre désir de voir les gens répondre à l’Évangile, nous avons engagé notre message dans des compromis, nous avons manipulé nos auditeurs par des pressions psychologiques, nous nous sommes trop préoccupés de statistiques et nous avons manqué d’intégrité en les utilisant. Tout cela porte la marque du monde. L’Église doit être dans le monde ; le monde ne doit pas être dans l’Eglise.

  1. LIBERTÉ ET PERSÉCUTION :

Dieu a chargé tous les gouvernements d’assurer des conditions de paix, de justice et de liberté dans lesquelles l’Église peut lui obéir, servir Christ le Seigneur et prêcher l’Évangile sans empêchement. C’est pourquoi nous prions pour les chefs des nations et nous leur demandons de garantir la liberté de pensée et de conscience, ainsi que celle de pratiquer la religion et de la propager selon la volonté de Dieu et conformément à la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme. Nous sommes intensément préoccupés de tous ceux qui ont été injustement emprisonnés. Nous pensons particulièrement à nos frères qui souffrent à cause de leur témoignage au Seigneur Jésus. Nous promettons de prier et d’agir pour leur libération. En même temps, nous refusons de nous laisser intimider par leur sort. Avec l’aide de Dieu, nous chercherons aussi à nous opposer à l’injustice et à rester fidèles à l’Évangile, quel qu’en soit le prix. Nous nous souvenons de l’avertissement de Jésus : la persécution est inévitable.

  1. LA PUISSANCE DU SAINT-ESPRIT :

Nous croyons en la puissance du Saint-Esprit. Le Père a envoyé son Esprit pour témoigner de son Fils ; sans son témoignage, le nôtre est vain. L’Esprit produit en nous la conviction de péché, la foi dans le Christ, la nouvelle naissance et la croissance dans la vie chrétienne. D’autre part le Saint-Esprit est un esprit missionnaire : ainsi l’évangélisation devrait jaillir spontanément d’une Église remplie de l’Esprit. Lorsqu’une Église n’est pas missionnaire, elle est en contradiction avec elle-même et elle éteint l’Esprit. Une évangélisation à l’échelle mondiale ne deviendra une possibilité réelle que lorsque l’Esprit renouvellera l’Église dans la vérité et la sagesse, la foi, la sainteté, l’amour et la puissance. C’est pourquoi nous demandons à tous les chrétiens de prier Dieu pour une telle visitation de son Esprit souverain, afin que son fruit soit manifesté en tous ceux qui lui appartiennent et que tous ses dons puissent enrichir le Corps du Christ. Alors seulement, l’Église entière deviendra un instrument utile dans sa main et toute la terre pourra entendre sa voix.

  1. LE RETOUR DU CHRIST :

Nous croyons que Jésus, en personne, reviendra de façon visible, dans la puissance et dans la gloire, pour parachever son salut et son jugement. Cette promesse de retour est un stimulant supplémentaire pour notre évangélisation, car nous nous rappelons qu’il a dit que l’Évangile doit être d’abord prêché à toutes les nations. Nous croyons que cette période intermédiaire entre l’ascension et le retour du Christ doit être remplie de l’activité missionnaire du peuple de Dieu qui n’a pas le droit de s’arrêter avant la fin. Nous nous souvenons aussi qu’il nous a avertis : de faux christs et de faux prophètes se lèveront, précurseurs de l’Antéchrist final. C’est pourquoi nous rejetons, comme rêve orgueilleux et présomptueux, l’idée que l’homme puisse jamais édifier sur terre un règne de paix et de bonheur. Nous croyons que Dieu rendra parfait son royaume et, avec un ardent désir, nous attendons ce jour ainsi que les nouveaux cieux et la nouvelle terre où la justice habitera et où Dieu règnera pour toujours. Entre-temps, nous nous consacrons de nouveau au service du Christ et à celui des hommes, en nous soumettant avec joie à son autorité sur nos vies tout entières.

CONCLUSION :

Puisque telle est notre foi et notre résolution, nous nous engageons par une alliance solennelle avec Dieu, et les uns avec les autres, à prier, à dresser des plans et à oeuvrer ensemble pour l’évangélisation du monde entier. Nous appelons autrui à se joindre à nous. Que Dieu nous aide par sa grâce et pour sa gloire à être fidèles à cette alliance ! Amen ! Alléluia !

La Déclaration de Lausanne est issue du Congrès international pour l’évangélisation mondiale (CIPEM) qui s’est tenu à Lausanne en juillet 1974 avec une participation de plus de 4000 chrétiens venus du monde entier.

 

Convictions

Convictions

INTRODUCTION

 Jean 15.7-8►  Si vous demeurez en moi et que mes paroles demeurent en vous, demandez tout ce que vous voudrez, et cela vous sera accordé. En ceci mon Père est glorifié, que vous portiez beaucoup de fruit, et vous deviendrez mes disciples.

Ainsi, contrairement à ce que nous observons dans les églises actuelles, un disciple de Jésus-Christ se reconnaît d’abord par ses fruits.

Jean 14.12 ► En vérité, en vérité, je vous le dis : Celui qui croit en moi fera, lui aussi, les œuvres que je fais, et il en fera de plus grandes que celles-ci, parce que je vais au Père.

Le modèle d’église que veut Jésus correspond à celui décrit dans le livre des Actes des Apôtres, ou nous voyons des communautés regroupées en églises de maison qui vivent la puissance de l’Esprit à l’œuvre.

C’est également ce que nous observons dans les églises de disciples .                               

CONVICTIONS DES EGLISES DE DISCIPLES

Convictions par rapport à la réforme

Nous reconnaissons que la réforme a été indispensable dans l’histoire de l’église par sa volonté de dénoncer les dérives humaines au détriment de l’application de la Parole de Dieu.

Ainsi, nous nous reconnaissons dans les affirmations protestantes fondamentales impulsées par Luther tel que « Sola scriptura » affirmant la primauté de la Bible éclairée par l’Esprit Saint comme fondement de notre foi et « Ecclesia semper reformanda«  affirmant la nécessité de réformer sans cesse l’église pour qu’elle reste œuvre divine et non pas humaine.

Nous déplorons toutefois les excès idéologiques qui ont découlés de la réforme et dont les effets négatifs continuent dans les églises protestantes actuelles, tel que :

La création d’un fossé entre l’église catholique et les églises protestantes, se coupant par là même de la somme de connaissance et d’expérience engrangée par l’église catholique.

La volonté de réduire les ministères d’apôtre, prophète, évangéliste, pasteur et docteur en un seul, celui de pasteur, en contradiction avec l’écriture, avec comme conséquence l’appauvrissement de l’église, une surcharge spirituelle mise sur les épaules d’une seule personne et des situations de souffrances variées résultants d’une direction découlant d’une volonté  humaine et non plus de l’obéissance à Dieu.

La multiplication d’églises de « spectateurs » venu simplement assister à un culte au détriment d’églises de disciples venu servir Christ.

La primauté de la raison humaine dans tous les aspects de la direction de l’église, en contradiction avec l’Ecriture et héritage du culte de la raison du siècle des Lumières. au détriment de la direction du Saint Esprit, vrai chef de l’église car laissé par Christ pour continuer et amplifier Son œuvre.

Convictions par rapport au culte

Nous croyons qu’une église de disciples doit laisser une place à chacun : ainsi nos cultes s’inspirent du modèle décrit dans 1 Corinthiens 12 ou chacun peut prendre la parole et contribuer à l’édification de l’église.

De même la bible nous montre l’exemple de prédications courtes tel celle de Pierre en Actes 2.14 qui dure 10 minutes  ou le sermon sur la montagne qui dure 20 minutes.

Ainsi nous recommandons à tous des prédications courtes et interactives pour permettre à chacun de participer sans monopolisation de la Parole par quelques-uns.

Convictions par rapport au fonctionnement de l’église

Nous reconnaissons les autorités spirituelles tel qu’énoncée en Ephésiens 4.11Et lui-même a donné les uns comme apôtres, d’autres comme prophètes, d’autres comme évangélistes, d’autres comme pasteurs et docteurs) qui ne constituent pas un ordre hiérarchique.

En effet le seul chef de l’église est Christ (Ephésiens 5.23) qui exerce son autorité par le Saint Esprit.

C’est pourquoi l’obéissance ne se fait pas par la chair (Matthieu 23.10 :  Et ne vous faites point appeler directeurs, car un seul est votre Directeur, le Christ) mais bien par le Saint Esprit qui souffle par ses serviteurs (Ephésiens 5.21 : Soumettez-vous les uns aux autres dans la crainte de Christ).

Nous nous définissons donc comme un mouvement d’ églises de maison charismatiques, selon le modèle du Nouveau Testament, cherchant à appliquer la Parole de Dieu et la direction de l’Esprit.

Si vous voulez en savoir plus sur l’impact de la réforme sur les ministères apostoliques (apôtre et prophète) et l’organisation des églises évangéliques actuelles: